Algorithmic governance

Directrice de groupe de recherche : Antoinette Rouvroy, Université de Namur (antoinette.rouvroy@unamur.be)


In favouring the availability of digital data in massive quantities and new algorithmic analytic procedures known as ‘big data’, ‘data intelligence’ seems like a new management strategy of uncertainty bring the rapture of most sectors of activity and government, research and development, commercial or political marketing, automatic detection of ‘anormal’ or ‘sub-optimal’ behaviour in public places, optimisation of the work force (multimodal observation of the levels of stress of performance of the employees, anticipative evaluation of future performance of candidates for hiring), high frequency trading, robotisation of armed conflicts. This research group seeks to examine the specific details and stakes of this ‘algorithmic governmentality’ through the new modes of production of ‘knowledge’ (epistemological and semiotic questions), the new modes of exercise of ‘power’ (strategic questions) and the processes of individual and collective subjectification (ethical and juridical questions) that it provokes, produces or hinders.


A la faveur de la disponibilité de données numériques en quantité massive et des nouvelles procédures algorithmiques d’analyse de ces « big data », l’ « intelligence des données » apparaît comme une nouvelle stratégie de gestion de l’incertitude suscitant l’engouement dans la plupart des secteurs d’activité et de gouvernement, recherche et développement,  marketing commercial ou politique, détection automatisée des comportements « anormaux » ou « sub-optimaux » dans les lieux publics, optimisation de la force de travail (observation multimodale des niveaux de stress ou de performance des employés, évaluation anticipative des performances futures des candidats à l’embauche), trading à haute fréquence, robotisation des conflits armés… Ce groupe de recherche s’attache à envisager les spécificités et enjeux de cette « gouvernementalité algorithmique » à travers les nouveaux modes de production du « savoir » (enjeux épistémologiques et sémiotiques), les nouveaux modes d’exercice du « pouvoir » (enjeux stratégiques) et les processus de subjectivation individuelle et collective (enjeux éthiques et juridiques) qu’elle suscite, produit ou empêche.